MOT DE LA PRÉSIDENTE

Bonjour et bienvenue à tous,

C'est avec grand enthousiasme que je vous adresse ce mot de bienvenue en tant que nouvelle présidente de la section locale. Mon parcours professionnel m'a amenée à occuper différents postes au sein de la Ville, notamment en service de police, à la Cour municipale et à la Direction générale. 

J'ai également occupé des fonctions en droit du travail, en conformité réglementaire et en intégrité publique au sein du Protecteur du citoyen.

Ma passion pour l'équité et la justice m'a poussée à m'engager dans cette nouvelle aventure en tant que présidente. Je suis honorée de prendre la relève de l'équipe sortante et je m'engage à poursuivre le magnifique travail déjà accompli.

Je suis impatiente de représenter fièrement cette section locale et de travailler en étroite collaboration avec chacun d'entre vous afin de relever les défis qui se présenteront à nous.

Nous sommes une grande famille, unis par nos passions et notre engagement envers notre communauté.

Nous avons beaucoup à accomplir ensemble et je suis convaincue de notre capacité à mener à bien nos projets.

Je vous remercie pour votre confiance et j'ai hâte de faire connaissance avec vous tous. Ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses.

Au plaisir de travailler avec vous !

Katy Lamoureux


Le projet de loi no 110, déposé le 10 juin dernier par le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, s’attaque à de faux problèmes. Les employeurs des municipalités du Québec n’ont jamais été en mesure de les appuyer par des faits et des statistiques concrets. En effet, l'Union des municipalités du Québec (UMQ) n’a pas démontré pourquoi elle avait besoin de nouveaux outils pour rééquilibrer le rapport de force dans les relations du travail avec ses employés ni comment la capacité de payer des contribuables était affectée.

Dans son mémoire, le SCFP-Québec, représentant plus de 70 % des employés cols bleus, cols blancs et professionnels des municipalités, ainsi qu’une majorité des employés des sociétés de transport, démontre quant à lui que 95 % des conventions collectives sont signées sans qu’il n’y ait eu d’arrêt de travail, que la capacité de payer des municipalités est excellente avec des surplus de 1,433 milliard de dollars et que la rémunération globale des employés municipaux est semblable aux travailleurs syndiqués des secteurs privés, administration fédérale et entreprises publiques, contrairement à ce qui est affirmé par plusieurs.

Le SCFP-Québec se demande alors pourquoi le Gouvernement s’apprête à adopter un projet de loi qui pourrait aller jusqu’à compromettre, dans son application, les droits fondamentaux des travailleurs municipaux, garantis par la Charte canadienne des droits et libertés. Alors même que le Code du travail prévoit que les parties peuvent faire appel aux services d’un conciliateur au moment et si elles le juge opportun, le projet de loi no 110 prévoit un processus de médiation « quasi obligatoire » qui ne fera qu’alourdir le processus. En cas d’échec de la médiation, l’une des parties pourrait demander la nomination d’un mandataire spécial, procédure qui semble avoir pour seul objectif de permettre au Ministre de justifier l’adoption d’une éventuelle loi spéciale. 

Origines de la fête du travail

La fête du Travail trouve ses racines de la grève des imprimeurs torontois de 1872. La victoire des grévistes, qui ont revendiqué une journée de travail de neuf heures, a été un jalon important dans la relation entre les travailleurs canadiens et leur gouvernement.

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